mercredi 8 mai 2013

A voix haute, à voix basse


Matt Jones (vous n'avez pas oublié? Matt Jones du blog Perpetua) lance un appel à l'aide pour le projet  sur lequel il travaille actuellement: un livre qui recensera tous les dessins d'actualité et de reportage de Ronald Searle, de la fin des années 50 à la fin des années 60.
Même en se limitant à cette thématique, il est impossible à Matt, étant donné la productivité de Searle, de rassembler "physiquement" tout ce qu'il a publié dans ces années-là. Mais virtuellement, c'est peut-être possible?
Cherchez bien, vous avez peut-être quelque part - dans un carton en compagnie de vieux Playboy ou de vieux Modes et Travaux, ou au fond de la cage d'un défunt canari - un vieux numéro du New Yorker, de Life, du Herald Tribune, de Punch dont les pages n'ont pas trop pâli; s'ils comportent des reportages dessinés par Searle; ou encore mieux, si parmi les memorabilia que vous conservez dans votre bibliothèque il se trouve des originaux de Searle datant de cette époque, et si vous êtes en mesure de les scanner en haute définition, vous ferez plaisir à Matt:
"If there's anyone out there who would like to contribute scans or photos of their Searle originals please contact me at the email address in my Blogger profile here or in the comments section. Anything that Searle did while in America or on America will fit the theme of the book: early American reportage for Punch, Holiday mag, LIFE magazine, TV Guide artwork etc. (I don't have many New Yorker mags so scans of Searle's covers would help immensely too)." (si quelqu'un, parmi vous, voulait bien contribuer par des scans ou des photos de ses originaux de Searle, contactez-moi, please, à l'adresse email figurant dans mon profil Blogger ou dans les commentaires du blog. Tout ce que Searle a pu faire pendant qu'il était en Amérique ou concernant l'Amérique rentre dans le cadre du livre: reportages pour le Punch, Holiday mag, Life magazine, TV Guide, etc. Et je n'ai pas beaucoup d'exemplaires du New Yorker non plus: aussi des scans des dessins qu'a fait Searle  pour les couvertures me seraient extrêmement utiles).


Ray Harryhausen, 1920 - 2013
Les tricératops aussi ont commencé petits.
Ray Harryhausen, quant à lui, n'a lancé aucun appel;  au contraire, il a posé un doigt sur ses lèvres et murmuré "chut!" quand il a vu apparaître à contre-jour, dans l'encadrement de la porte de sa chambre plongée dans la pénombre, la massive silhouette du grand tricératops qui venait le chercher. Il savait que ce vieil ami pouvait à l'occasion - sans le faire exprès - se montrer terriblement bruyant, et il ne voulait déranger personne en partant.


La photo illustrant ce billet est © The Ray Harryhausen Estate.

Aucun commentaire: