vendredi 29 janvier 2021

La bonne odeur de plastique des jouets neufs

 

L'interview, assez brève, donnée par Chris Ware, ce 29 janvier 2021, à l'émission Boomerang vous plaira sûrement (si vous vous intéressez à Chris Ware). Chris Ware ne parle pas du tout comme les personnages de ses BD (bien que, physiquement, il leur ressemble). C'est plutôt une bonne chose, je ne pense pas que les personnages de Chris Ware seraient de très bons clients pour les interviewers: il y aurait beaucoup de "hmpf", de "snif" et de "what?"; Ware, au contraire, donne des réponses très directes et candides, comme disent les Américains.  

 

 

vendredi 22 janvier 2021

La tristesse est une chose sans plume

 Comme, en ce moment, je ne mets pas le nez dehors, ça m'avait échappé: je viens seulement de l'apprendre.

 
Depuis dix jours, déjà, Louis Pons  ne dessine plus.

 
Pourtant, il lui restait encore 3000 dessins (au moins) à faire.

Louis Pons, 1927-2021

lundi 11 janvier 2021

On reprend là où on en était

 

Bon, assez perdu de temps à des bêtises.


Si vous le pouvez, allez voir les dessins originaux de Thomas Ott pour son dernier album, La Forêt, à la galerie Martel. Thomas Ott, ça fait longtemps que vous l'avez repéré: vous savez que tout ce qu'il fait, il le fait bien. 


Et si vous ne pouvez pas?
Hé bien, demandez La Forêt (Éditions Martin de Halleux) à votre libraire, c'est aussi simple que ça.

La Galerie Martel vous souhaite une très belle année 2021
et est heureuse de vous convier au vernissage de l'exposition
consacrée à THOMAS OTT et à son nouveau livre LA FORÊT publié par
Les Éditions Martin de Halleux
Le jeudi 14 janvier de 15h00 à 20h00
en présence de l'artiste
Dédicace le samedi 16 janvier à partir de 15h
Exposition du 15 janvier au 21 février 2021
17 rue Martel - 75010 Paris


Illustration © Thomas Ott

vendredi 8 janvier 2021

All the way to normal and back

 

Longtemps, à chaque apparition de Trump dans les media, m'est revenu en mémoire, automatiquement, cette affiche de campagne du siècle dernier, qui montrait une photo de Richard Nixon faisant son plus beau sourire, avec cette légende légèrement perfide: "Achèteriez-vous une voiture d'occasion à cet homme?" ("Would you buy a used car from this man?")…
… et je ne pouvais m'empêcher de me demander "Non mais sérieusement, il existerait quelque part des gens qui achèteraient une voiture d'occasion à ce Trump? On pourrait même en trouver plusieurs millions? Sérieusement?"
Je ne me pose plus la question depuis que j'ai pris le temps, ces jours-ci (la curiosité était trop forte) de parcourir quelques sites pro-Trump. L'explication est simple: les gens qui le soutiennent sont encore beaucoup plus cinglés que lui, au point de le faire paraître presque normal.
Il est bon de se demander, de temps à autre, ce que "normal" peut bien vouloir dire.

 

Pendant ce temps, Éric Chevillard, toujours fasciné par les bizarreries du langage, se demande quelle réaction chimique improbable peut bien se produire si,  mû par la curiosité scientifique, on parvient à introduire les mots "Trump" et "humanisme" dans la même éprouvette:

Le trumpisme est un humanisme, hélas. Ce nom de trompette fanfaronne et néanmoins bouchée devrait être celui de l’espèce. Comme Trump, nous refusons d’admettre notre défaite, nous nous accrochons au pouvoir alors que nos décisions ont toujours été calamiteuses, pour ne pas dire criminelles, entachées d’abus de faiblesse et de prises illégales d’intérêts. Trump que nous sommes, nous ne reconnaissons pas l’échec complet de notre action, nous caressons l’idée d’un coup d’état encore, sur les mers et sur les forêts, après avoir réussi déjà l’exploit de faire de la banquise une terre brûlée. Au lieu de nous retirer, piteux, misérables, la trompe entre les pattes, dans les steppes les plus reculées, au fond des grottes, au lieu de laisser la place à de plus nobles bêtes. Tristes Trump que nous sommes…

 

 

mardi 5 janvier 2021

Une bonne année, c'est quoi déjà?

 

Quand, en janvier 2020,  j'écrivais "j'espère que le 21 février la météo sera meilleure", je n'avais pas l'impression d'en demander trop: je n'imaginais pas l'ampleur des changements qui surviendraient à cette date - ni de ceux qui viendraient après.
Alors, cette année, envisageons sereinement le futur, mais sans trop nous engager.


Bonne année à vous tous!
(mais n'oubliez pas que, comme dit tonton Alias,
"c’est non-contractuel")