J'ai appris aujourd'hui la naissance (il y a deux jours) d'un petit garçon que ses parents ont prénommé Liberté. J'ai aussitôt pensé à ce personnage du roman de Primo Levi, La clé à molette (La chiave a stella), que son père avait voulu déclarer à l'état-civil sous le prénom de Libertario: refusé. Par dépit, le père avait alors proposé Libertino: accepté. Ce que raconte La chiave a stella, ce sont donc les souvenirs de Libertino Faussone (vous les avez lus, j'espère?).
Apparemment, le prénom Liberté n'a pas posé de problème au fonctionnaire de l'état-civil français: il y aurait donc ici et là des choses qui changent pour le mieux? Même si, comme nous l'a rappelé kwarkito, hier 29 octobre c'était l'anniversaire de la mort de Brassens, je suis content de pouvoir garder, de la fin de cet octobre-ci, le souvenir de la naissance d'un beau bébé (qui sait? peut-être qu'un livre racontera un jour ses aventures?), ça change de la monotonie de toutes ces journées où on a appris la mort de quelqu'un.
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