samedi 10 août 2013

Écroulement



Je viens de relire L'écroulement de la Baliverna, de Dino Buzzati (lu une première fois il y a bien des années), et il m'a semblé découvrir un livre nouveau tant l'impression produite était différente du souvenir que j'en avais gardé.

Je ne me rappelais pas combien toutes les nouvelles de ce recueil étaient cruelles.

Je me souvenais de les avoir trouvées, toutes, très drôles, et si elles m'avaient de quelque façon mis mal à l'aise, je l'avais oublié.

De deux choses l'une: 
ou bien ma mémoire me joue des tours, 
ou l'aptitude à mesurer (à ressentir?) 
l'horreur d'une situation sans issue, 
l'angoisse dérivée d'une frustration, 
le malaise créé par une équivoque, 
augmente avec l'âge, 
dans des proportions 
assez considérables.




2 commentaires:

dasola a dit…

Bonsoir tororo, je n'ai jamais entendu parler de ces nouvelles de Buzzati. Je suis tentée. Et je confirme les impressions de lectures sont changeantes selon l'âge où on lit ou relit certains ouvrages. Bonne soirée.

Tororo a dit…

Ah, Buzzati. On le connaît surtout pour Le Désert des Tartares, n'est-ce pas? C'est l'arbre qui cache la forêt. Ses nouvelles sont très, très dérangeantes.
Merci d'être passée dasola, et bonne soirée!