Triste premier avril: pas un seul de ces beaux gros canulars à l'ancienne mode, dont on comparait les mérites le lendemain en échangeant des sourires de connivence. Au lieu de cela, le 2 avril on nous annonçait la mort de Ryūichi Sakamoto, et on n'avait même plus envie de rire de cet étourdi de Gérald Darmanin, qui, fâché avec le calendrier, avait lâché deux jours trop tôt la grosse incongruité ("il n'y a pas de violences policières") qu'il gardait en réserve pour le jour des blagues.
Non content d'écrire des partitions inoubliables, Ryūichi Sakamoto, lui, n'hésitait pas à dire, quand on l'interviewait: "Je sais quand je dois me taire".
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