samedi 26 novembre 2022

Il est toujours joli, le temps passé

 C'est l'annonce de la mort de Jean Teulé qui m'a ramené à l'époque où, dans des journaux en papier, on découvrait tous les mois des BD qui ne ressemblaient à rien de déjà vu. C'est ce qui m'a fait m'écrier, l'autre jour: Tudieu, mécréant, tu n'as toujours pas parlé d'Alex Barbier! J'ai donc parlé d'Alex Barbier d'abord, pour respecter tant bien que mal la chronologie nécrologique, mais j'avais le coeur gros pour Jean Teulé,  qui avait débuté presque en même temps que Barbier - mais pas dans le même journal: Barbier est resté très longtemps à Charlie (aux éditions du Square), Teulé, il était plutôt Éditions du Fromage.  Teulé doutait-il d'avoir l'étoffe d'un dessinateur?  (pourtant, on pourrait dire qu'il a inventé, ou contribué à inventer, un genre: la BD-collage) ce qui est sûr, c'est qu'il s'est senti plus à son aise quand il a commencé à écrire des livres... alors il ne s'est plus arrêté, il a continué à en écrire jusqu'à... il n'y a pas longtemps.

Et je devrais parler davantage de Teulé et de l'Écho des Savanes, mais aujourd'hui c'est de Charlie que j'aurais envie de parler, parce qu'on ne peut pas parler de Charlie sans dire qu'aujourd'hui c'était le centième anniversaire de Charles Schulz: sans Schulz, pas de Linus, pas de Charlie...

Il aurait bien mérité de souffler cent bougies sur un gâteau au chocolat assez gros pour les héberger toutes, et de recevoir en même temps plein de cartes de voeux, de Noël, de nouvel an et de Saint Valentin.

Alors on va lui laisser le dernier mot.

All you need is love.

But a little chocolate now and then doesn't hurt.

Charles Schulz, 1922-2000


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