Oh que j'aimerais recevoir de bonnes nouvelles: après je pourrais les partager avec vous, le plaisir serait redoublé. Mais voilà, des nouvelles, en ce moment, je n'en entends que de mauvaises. Début août, j'apprends la mort de Frédérick Tristan (avec beaucoup de retard: il est mort en mars, mais on en a peu parlé). Il me manquera. J'ai déjà mentionné quelques-uns de ses livres, choisis parmi les plus bizarres de sa bibliographie - il était très fort pour écrire des choses bizarres; n'a-t-il pas publié une somme (illustrée) sur le thème du Monde-à-l'envers? Il a aussi écrit des romans si goncourables que l'un d'eux a eu le Goncourt, c'est vous dire si c'était un auteur éclectique.
Et coup sur coup, c'est Raymond Briggs qui meurt, puis Sempé.
Sempé.
Privés de Sempé, retrouverons-nous notre chemin quand nous partirons en promenade à vélo? "En fait, il n’y a pas d’équivalent à Sempé", remarque Li-An.
Li-An a raison, comme toujours; mais à Raymond Briggs non plus, n’y a pas d’équivalent, et c'est bien dommage, s'il était parmi nous et au mieux de sa forme, il pourrait ajouter un spin-off à l'historiette qu'il avait publiée en 1984 (juste après la Grande Guerre Patriotique des Malouines), The Tin-Pot Foreign General and the Old Iron Woman, puisqu'à présent les croquemitaines en fer-blanc semblent avoir trouvé le moyen de se reproduire en série.
2 commentaires:
Thanks again for mentioning the The Tin-Pot. I have it from the library. I’m going to guess that Margaret was not a Raymond Briggs fan.
I'm late at saying "Thanks for visiting, and thanks for reminding us of Briggs". I'm a rotten sardine!
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