Peut-être l'avez-vous compris à demi-mot, fidèles lecteurs, une accumulation de mauvaises nouvelles freine depuis quelque temps mon envie de bloguer: elles s'empilent si haut qu'elles ont fait de l'ombre aux quelques bonnes nouvelles que j'aurais eu envie de partager avec vous.
Alors...
Allons plutôt nous promener.
Pour ce genre de promenade imaginaire, la compagnie d'amis imaginaires n'est pas à dédaigner.
East Coker, c'est un de ces Quatre Quatuors dont (vous vous en souvenez, j'espère?) mon amie Mori avait recommandé l'acquisition à la gentille bibliothécaire d'Arlinghurst (elle aurait aussi pu aller rendre visite à L'Œil des Chats, si internet avait existé en 1979); la bibliothèque a fini (début 1980) par les recevoir! Lors des pauses que nous avons faites au bord des sentiers qui nous ont emmenés de là où nous n'étions pas jusque là où nous ne serions toujours ni l'une ni l'autre, et où pourtant nous avons marché la main dans la main, Mori a pu m'en faire la lecture, ajoutant au charme imaginaire de notre promenade imaginaire.
3 commentaires:
Continuez s'il vous plaît, Tororo, à faire, même de mauvaises nouvelles, de jolis billets. Et merci de m'avoir fait connaître, du coup, Morwenna. Tenez, je pioche au hasard un poème d'Eliot de plus :
First caprice in North Cambridge
A street-piano, garrulous an frail;
The yellow evening flung against the panes
Of dirty windows; and the distant strains
Of children's voices, ended in a wail.
Bottles and broken glass,
Trampled mud and grass;
A heap of broken barrows;
And a crowd of tattered sparrows
Delve in a gutter with sordid patience.
Oh, these minor considerations...
Bon courage Tororo face à ces mauvaises nouvelles. Puisse la littérature vous servir de baume.
Merci à vous tous, les chats et le Strum!
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