Du billet publié aujourd'hui sur le blog de Terri Windling j'extrais ceci (c'est de John O'Donohue, 1956-2008, de son vivant poète, philosophe et Irlandais):
Mourir, pour de bon, ça prend un certain temps. La façon dont l'âme se sépare du corps, pour certaines personnes ça va vite, mais pour d'autres c'est différent. Dans certains cas, il faut bien plusieurs jours à l'âme pour qu'elle prenne congé.
Dans la région du Munster on raconte une anecdote que j'aime beaucoup, à propos d'un homme qui venait de mourir. Son âme quitta son corps et se dirigea vers la porte: au bout du chemin l'éternité l'attendait. Mais sur le seuil, l'âme s'arrêta et se tourna vers ce corps qui ne contenait plus rien à présent. Elle revint sur ses pas, l'embrassa et se mit à lui parler. L'âme remercia le corps pour lui avoir été si hospitalier sa vie durant et pour tous les petits réconforts que lui, le corps, lui avait prodigués à elle, l'âme.
In his wise and beautiful book Anam Cara (Bantam, 1997), the late Irish poet-philosopher John O'Donohue wrote:
It takes a good while to really die. For some people it can be quick, yet the way the soul leaves the body is different for each individual. For some people it may take a couple of days before the final withdrawal of the soul is completed. There is a lovely anecdote from the Munster region, about a man who had died. As the soul left the body, it went to the door of the house to begin its journey back to the eternal place. But the soul looked back at the now empty body and lingered at the door. Then, it went back and kissed the body and talked to it. The soul thanked the body for being such a hospitable place for its life journey and remembered the kindnesses the body had shown it during life.
Bantam Books, 1997
ISBN-10: 0593042018
ISBN-13: 978-0593042014
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