vendredi 13 mars 2015
Tiffany’s heart is aching
When I was a young boy,
playing on the floor of my grandmother's
front room,
I glanced up at the television
and saw Death,
talking to a knight.
I didn't know much about death at that point.
It was the thing that happened to budgerigars
and hamsters.
But it was Death, with a scythe and
an amiable manner.
I didn't know it at the time, of course,
but I had just watched a clip from Ingmar Bergman's
The Seventh Seal, wherein the knight
engages in protracted dialogue,
and of course the famous chess game,
with the Grim Reaper who, it seemed to me,
did not seem so terribly grim.
Quand j'étais petit, un jour que je jouais par terre dans la salle à manger de ma grand-mère, j'ai levé les yeux vers la télé et j'ai vu la Mort, en train de discuter avec un chevalier. A cet âge-là, la mort, ça ne me disait rien en particulier. J'avais constaté que c'était une chose qui pouvait arriver aux perruches et aux hamsters.
Mais là, c'était la Mort avec un grand M, une grande faux et des manières suaves. Je venais de voir une séquence du film de Bergman - ça non plus ça ne me disait rien à l'époque - Le Septième Sceau, celle dans laquelle le chevalier entame sa longue conversation - et sa partie d'échecs - avec la Mort, qui n'a pas l'air si effrayante que ça, ou du moins, c'est ce qu'il m'a semblé.
conférence donnée à la BBC, 1° février 2010
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