Algésiras (qu'on ne présente plus) et Caroline (d'Un dernier livre avant la fin du monde) ont déjà dit beaucoup de bien de l'album de Linnea Sterte, In Humus (initialement paru, après avoir été partiellement prépublié en ligne, sous le titre Stages of Rot).
Vous vous dites que j'arrive bien tard?
Une des leçons du roman graphique de Linnea Sterte est que chaque chose arrive à son heure.
Il y a un temps pour nager, baleine, dans l'espace, et un temps pour se transformer en humus.
Notez, s'il vous plaît, que, si In Humus raconte une histoire, elle le fait en prenant son temps et en étant économe de paroles. Ni le rythme, ni les enjeux ne sont ceux d'une BD classique. Vous n'y trouverez probablement rien (ou très peu) de ce qui vous a accroché dans Valérian et Laureline, L'Incal, Les Méta-barons ou Aldébaran... si ces titres sont des exemples de ce que vous préférez en BD de SF.
Vous y trouverez... autre chose.
Parmi ces choses: un dessin d'une grande sensibilité.
Si vous avez pris plaisir à lire, par exemple, 40 days in the desert B, de Moebius, vous vous sentirez parfaitement à l'aise dans l'univers de Linnea Sterte.
Cette couverture originale, on aurait pu croire qu'elle recouvrait un recueil de haikus...
et, ma foi, ce n'était pas si loin de la vérité.
L'envie soudaine de s'essayer à la composition de haikus est un des effets secondaires possibles de l'exposition aux dessins de Linnea Sterte.
2 commentaires:
Je ne connais pas. Merci pour l'information.
Tout le plaisir est pour moi.
Enregistrer un commentaire