Le chèque avec lequel, en 1626, Peter Minuet a réglé l'achat de l'île de Manhattan au grand sachem des… non, pardonnez-moi, je confonds (mais, vous allez le voir, la confusion est excusable): le chèque de 412 dollars qu'ont reçu Siegel et Schuster pour solde de tout compte, en paiement (entre autres choses) de la cession de tous droits présents et futurs d'exploitation du personnage de Superman est en ce moment même mis aux enchères.
A l'heure où j'écris ce billet, l'enchère gagnante est de $ 45 500.
Cette histoire si jolie nous est racontée par David Apatoff sur Illustration Art; elle devrait répandre du baume sur le cœur meurtri des auteurs qui ont du mal à joindre les deux bouts, et même leur suggérer une solution à leurs problèmes:
- conservez dans les meilleures conditions (cave à cigares, coffre de l'agence de l'UBS de Zurich) tous les contrats, tous les avenants, toute la correspondance, que vous entretenez avec vos éditeurs; sans oublier les chèques, si, éventuellement, vous en avez reçu;
- devenez les Siegel et Schuster du XXI° siècle;
- ceci fait, peut-être, un jour, en mettant ces documents à l'encan, en tirerez-vous quelque profit.
Que dites-vous? Le débat sur l'avenir du droit d'auteur vous intéresse, et, curieusement, cette anecdote vous y a fait penser?
Je crois que nous n'allons pas tarder à en reparler, dans ce cas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire