*C'est à Ingres qu'on attribue, le plus souvent, la formule "Le dessin est la probité de l'Art".
samedi 25 février 2012
D'un instrument assez polyvalent pour qu'on puisse en user pour descendre dans un gouffre, ou pour se fabriquer un masque, au choix
Le dessin n'est pas la probité de l'art*, mais sans doute son système nerveux, très nerveux,
un fil noir pour descendre dans le gouffre,
pour se fabriquer des masques, ou envelopper les autres.
Peut-être comme chez Urs Graf,
le peintre lansquenet,
ce fil se termine souvent en flèches, grappins, harpons.
Dessin pour prendre, approcher, déchirer, accrocher.
Attaque et défense. Plis et replis.
Dessin, pour se battre contre l'ombre.
Tiens?
Voilà de nouveau Urs Graf, qu'est-ce qu'il fait là?
Je croyais qu'on avait perdu sa trace en 1529?
Vous risquez de retrouver souvent Louis Pons en invité surprise de (ou du moins, cité sur) ce blog: c'est un de mes héros.
*C'est à Ingres qu'on attribue, le plus souvent, la formule "Le dessin est la probité de l'Art".
*C'est à Ingres qu'on attribue, le plus souvent, la formule "Le dessin est la probité de l'Art".
dimanche 19 février 2012
A deux, c'est mieux
Vous l'avez peut-être déjà vu, ce dessin de Ronald Searle,
sur le blog Perpetua (merci, Matt Jones).
Et vous doutiez que la vie connaisse, parfois, la tentation d'imiter l'art?
Vous voici détrompés.
Ronald Searle et Anonymous Photographer (tous droits réservés pour l'un comme pour l'autre) ont contribué à colorer de rose ce billet.
Libellés :
dessin,
la vie imite l'art,
photo,
Ronald Searle
dimanche 12 février 2012
Le gaucher
Mieux vaut de ris que de larmes escrire.
Rabelais
Please do not forget that the magical pen line still exists!
Ronald Searle
Please do not forget that the magical pen line still exists!
Ronald Searle
Ronald Searle n'a pas fêté avec nous le réveillon de la Saint-Sylvestre.
Quelque chose lui disait depuis l'été dernier que les réveillons, désormais, ce ne serait plus jamais pareil.
Et puis, il avait toujours préféré faire les choses à sa manière: depuis que, tout petit, il avait commencé à dessiner tout seul: "Toutes les possibilités que pouvaient me donner une simple plume, un simple crayon, exercèrent sur moi une sorte de fascination qui tourna vite à l'obsession. Personne ne s'intéressait particulièrement à mes dessins, personne ne semblait choqué par leur caractère spontanément grotesque. Tout cela paraissait bien naturel pour un garçon qui se servait de sa main gauche..." (Ronald Searle, mars 1984)
Sans doute avait-il fait des études de dessin par la suite, mais sans renoncer à ce qui, déjà, faisait son originalité: on trouve déjà présents dans ses premiers dessins conservés, les deux caractéristiques pour lesquelles tout le monde se souvient de lui: les traits de plume en pattes d'araignée, et l'élégance sans apprêt naturelle aux vrais dandys*.
Boursier de la Cambridge School of Art, il fit sien le sage conseil qu'il y reçut: toujours, quoi qu'il arrive, jour et nuit, qu'il pleuve ou qu'il vente, avoir un carnet de croquis sous la main.
Et c'est donc un carnet de croquis à la main qu'il s'engagea dans l'armée en 1939, puisque c'est sous l'uniforme - pendant qu'il faisait ses classes dans les Royal Engineers - qu'il trouva le temps de créer les Demoiselles de Saint-Trinian's**, qui partirent à l'aventure dans les pages de la revue Lilliput en 1941.
Il n'eut que le temps de leur souhaiter bonne chance, car il ne devait pas les revoir avant longtemps; peut-être, en s'engageant dans le Génie, avait-il pensé qu'il contribuerait à la défense de l'Angleterre aux bastions élevés***, mais l'Empire britannique s'avisa soudain que c'était en Orient que les talents du sapeur Searle lui seraient le plus utiles.
Il s'embarqua sur le Sobieski pour une destination gardée secrète. Le voyage fut long, et en zigzags: les ordres de marche furent modifiés plusieurs fois, car la situation militaire changeait en moins de temps qu'il n'en fallait à un vieux cargo polonais reconverti en transport de troupes allié pour manœuvrer. Aux escales, Searle dessinait comme si son sort en dépendait.
La brigade dont il faisait partie débarqua à Singapour juste à temps pour prendre part à l'émouvante cérémonie de la reddition de la garnison britannique à l'armée japonaise.
Interné au camp de Changi, il fut ensuite contraint, comme bon nombre de ses camarades, à participer à la construction de la ligne de chemin de fer qui, en partant de Ban Pong en Birmanie, devait servir de support logistique aux troupes japonaises pour pénétrer le pays.
Le climat tropical provoquait l'ulcération des moindres éraflures, et après quelques mois Searle ne put plus se servir de sa main gauche, celle avec laquelle il avait toujours dessiné.
Il continua à dessiner de sa main droite, la moins habile.
Le régime de détention n'était pas exactement laxiste, et il ne fallait guère moins que tomber dans le coma pour être admis à l'infirmerie: c'est ce qui arriva à Searle.
Quand il sortait du coma, il recommençait à dessiner.
Beaucoup plus tard, il déclara: "On ne peut pas passer par ce genre d'expérience sans qu'elle affecte le reste de votre vie. D'une certaine façon, je ne suis jamais sorti de cette prison. C'est là que j'ai pris ma mesure, la mesure avec laquelle aujourd'hui encore je mesure toute chose"****.
Démobilisé, il parcourut en tous sens une Europe où il n'était plus question d'élever des bastions, et dessina les champs de batailles oubliés des Balkans, les ruines de Varsovie, les camps de réfugiés de l'Autriche à l'Italie. Il illustra des textes de toutes sortes, ayant retrouvé l'usage de la main du côté du cœur.
Les demoiselles de Saint-Trinian's, envers qui le destin se montrait plus indulgent qu'envers les pontonniers de la rivière Kwaï, s'étaient, de leur côté, évadées avec succès des pages de Lilliput, et éparpillées ici et là dans divers magazines; quand il fallut, à partir de 1948, qu'elles se rangent, comme le font tous les personnages de cartoons bien élevés quand ils grandissent, dans des recueils à elles spécifiquement consacrés, puis quand Timothy Shy***** en 1952, inspiré par les cartoons de Searle, développa leur curriculum sous une forme romancée, on eut toutes les peines du monde à les rassembler, en rangs approximatifs.
En 1959, Searle décida de changer de vie, et, entre autres décisions sans retour, prit celle de mettre de coté la plume que, sur les têtes dures et les genoux cagneux des petites chipies de Saint-Trinian's, il avait fini par émousser. Elles profitèrent de ce relâchement dans la vigilance de leur créateur pour se faufiler dans des studios de cinéma, et la zizanie qu'elles y semèrent y prospéra, s'étendant jusque sur internet où on peut encore en trouver des traces aujourd'hui. Leurs aventures imprimées ont été rééditées depuis sans interruption.
Que ce succès médiatique ait contribué à détacher Searle de ce minuscule segment de sa vaste production que représentent les cartoons des Saint-Trinian's girls, est-ce si surprenant? Le charme de ces dessins tient surtout à la démesure des situations, à l'hubris manifesté par ces petites créatures, et toute adaptation mainstream ne pouvait que l'affadir.
Searle avait par ailleurs reporté sa tendresse sur un héros tout aussi juvénile, mais d'une tournure d'esprit bien différente: Nigel Molesworth, élève, lui, de la prep school de Saint-Custard, dont les aventures, narrées par Geoffrey Willans, connurent un succès presque aussi grand que celles des petites horreurs à tresses. Presque.
Searle était de plus en plus recherché comme dessinateur de presse, et il couvrit (pour le magazine LIFE) la campagne de Kennedy, le procès d'Eichmann à Jérusalem, tandis que, dans les romans de Shy, les demoiselles de Saint-Trinian's se crêpaient le chignon sans désemparer.
Searle faisait toujours preuve de la même sobre efficacité, quelque extravagants que fussent les textes qu'il illustrait.
Tandis qu'il continuait à contribuer tant au Monde qu'au New Yorker, au Guardian qu'à Siné Hebdo, c'est à mainte reprise qu'au cours des quarante dernières années, il eut l'occasion de déclarer lors d'interviews: "Je commence à en avoir assez qu'on ne me parle, encore et toujours, que de Saint-Trinian's".******
J'y pense: Searle aurait sans doute trouvé ce billet ennuyeux, on y parle trop des petites pestes.
Il ne l'aurait sans doute pas lu de toute façon (la pompe en général, ça ne le passionnait pas, et la pompe funèbre moins que toute autre), alors, ce n'est pas trop grave.
chevalier de la Légion d'honneur...
- Tsssss! Où va le monde!
Ronald William Fordham Searle mourut dans la nuit du 30 décembre 2011.
Hurrah!
Hurrah!
Repos.
Repos.
Notes:
*About a year ago I received an unsolicited package from France addressed in an oddly familiar, spidery hand. It was from Ronald Searle, and contained a box of pens he had bought in 1963 and had found at the back of a cupboard. In the attached note (along with a scrap of file paper on which he'd done some doodles to check the nibs) Searle said he thought I'd like them as he had quite enough pens to see him out. For any British cartoonist this was the equivalent of being given a high-five by God […] I felt like Cruikshank must have done when he was given Gillray's old drawing table.
Martin Rowson / The Guardian (3 janvier 2012)
**He joined the Royal Engineers and spent two years training in the UK, including a spell in the town of Kirkcudbright in Scotland, where he became friends with a local artist and his two young daughters, to whom he dedicated some drawings. The girls, Cécile and Pat Johnston, were pupils of a progressive school called St Trinnean's and a legend was born. Kaye Webb, assistant editor of the London-based literary magazine Lilliput, printed the first St Trinian's drawing in 1941, just before sapper Searle left for the Far East.
The Guardian (2 décembre 2000)
***When war broke out, Searle enlisted immediately, a perfectly logical decision in the anti-fascist ferment of late-30s Cambridge. "Everyone had a very positive political attitude," he recalls. "Everything was very black and white. You were anti-Mussolini; you were anti-fascist. When Chamberlain came back waving his piece of paper saying 'peace in our time' everyone started digging trenches like mad. No one believed it for one second."
The Guardian (2 décembre 2000)
****"You can’t have that sort of experience without it directing the rest of your life. I think that’s why I never really left my prison cell, because it gave me my measuring stick for the rest of my life."
To the Kwai - and Back: War Drawings 1939 - 1945 (réédition 2006)
*****Pseudonyme de Dominic Bevan Wyndham-Lewis (sous son vrai nom, prolifique biographe et anthologiste).
******Although it is 15 years since Ronald Searle last sketched the spindly ankle and leering eyeball of one of his pigtailed horrors from St Trinian's, a drastic effort to dissociate himself from them has never succeeded. "People are convinced that I am still producing them," Searle, who has settled in Paris, said. "It's baffling. Not too many people could really have seen them. I produced about one a month between 1946 and 1951, and then packed it in. The films helped to keep the image alive."
The Guardian (1967)
Pour ce billet, j'ai pillé sans vergogne (dans les limites du bon goût et du droit de brève citation aux fins d'illustration) nombre de bons et beaux sites, qui ont, chacun, considéré l'œuvre de Ronald Searle sous un angle particulier.
Ainsi, ce n'est pas d'hier que JRSM, caustique, critique, mais toujours à bon escient, avait proposé sur caustic cover critic un choix impressionnant de couvertures de livres signées Searle: ici, là et là.
Stephen J. Gertz, de Booktryst (bibliophile un jour, bibliophile toujours) s'est intéressé au regard incisif que Searle (lui-même collectionneur averti) portait sur le monde de la bibliophilie, en particulier dans le recueil Ronald Searle's Wicked World of Book Collecting.
Le vigilant Li-An, sitôt la nouvelle connue, lui a rendu hommage sur son blog; ainsi fit aussi John Coulthart sur feuilleton.
Le site du Deutsche Museum für Karikatur und Zeichenkunst (ou Wilhelm Busch Museum) ne pouvait faire moins que lui consacrer une page; Searle avait fait don à ce musée de Hanovre, en 1996, de la collection de dessins de maîtres anciens de la caricature (Hogarth, Rowlandson, Cruikshank, Leech…) qu'il avait patiemment amassée toute sa vie, puis en 1998 d'une grande partie de ses archives personnelles.
Le Guardian lui a consacré de nombreux articles fort documentés, qui furent abondamment mis à contribution pour la rédaction de ce billet.
300 dessins originaux des années de guerre font partie de la collection permanente de l’Imperial War Museum, à Londres et sont visibles sur le site du musée; ceux que vous avez pu voir reproduits plus haut en font partie.
Le recueil To the Kwai - and Back: War Drawings 1939 - 1945 (paru en 1986, mais plusieurs fois réédité depuis), qui reprend la plupart de ces dessins, est toujours disponible.
Si ce billet n'a pas satisfait votre curiosité au sujet des demoiselles de Saint Trinian's, une note bibliographique - et filmographique - leur est consacrée, ici.
******Although it is 15 years since Ronald Searle last sketched the spindly ankle and leering eyeball of one of his pigtailed horrors from St Trinian's, a drastic effort to dissociate himself from them has never succeeded. "People are convinced that I am still producing them," Searle, who has settled in Paris, said. "It's baffling. Not too many people could really have seen them. I produced about one a month between 1946 and 1951, and then packed it in. The films helped to keep the image alive."
The Guardian (1967)
Pour ce billet, j'ai pillé sans vergogne (dans les limites du bon goût et du droit de brève citation aux fins d'illustration) nombre de bons et beaux sites, qui ont, chacun, considéré l'œuvre de Ronald Searle sous un angle particulier.
Ainsi, ce n'est pas d'hier que JRSM, caustique, critique, mais toujours à bon escient, avait proposé sur caustic cover critic un choix impressionnant de couvertures de livres signées Searle: ici, là et là.
Stephen J. Gertz, de Booktryst (bibliophile un jour, bibliophile toujours) s'est intéressé au regard incisif que Searle (lui-même collectionneur averti) portait sur le monde de la bibliophilie, en particulier dans le recueil Ronald Searle's Wicked World of Book Collecting.
Le vigilant Li-An, sitôt la nouvelle connue, lui a rendu hommage sur son blog; ainsi fit aussi John Coulthart sur feuilleton.
Le site du Deutsche Museum für Karikatur und Zeichenkunst (ou Wilhelm Busch Museum) ne pouvait faire moins que lui consacrer une page; Searle avait fait don à ce musée de Hanovre, en 1996, de la collection de dessins de maîtres anciens de la caricature (Hogarth, Rowlandson, Cruikshank, Leech…) qu'il avait patiemment amassée toute sa vie, puis en 1998 d'une grande partie de ses archives personnelles.
Le Guardian lui a consacré de nombreux articles fort documentés, qui furent abondamment mis à contribution pour la rédaction de ce billet.
300 dessins originaux des années de guerre font partie de la collection permanente de l’Imperial War Museum, à Londres et sont visibles sur le site du musée; ceux que vous avez pu voir reproduits plus haut en font partie.
Le recueil To the Kwai - and Back: War Drawings 1939 - 1945 (paru en 1986, mais plusieurs fois réédité depuis), qui reprend la plupart de ces dessins, est toujours disponible.
Si ce billet n'a pas satisfait votre curiosité au sujet des demoiselles de Saint Trinian's, une note bibliographique - et filmographique - leur est consacrée, ici.
Le vigilant AppAs a soulevé le problème dans un commentaire: de l'abondante production de Searle chez des éditeurs de langue anglaise (on peut en consulter la bibliographie ici sur le site officiel), seule une petite partie est encore disponible en édition française... beaucoup des titres traduits dans les années 60, 70 et 80 sont épuisés.
Et, last but not least, le site qui lui est dédié par Matt Jones, Perpetua, publiait, depuis des années, toutes les nouvelles concernant les dernières activités de Searle; il continue (et, souhaitons-le lui, continuera longtemps) à le faire, amenant régulièrement au jour depuis le décès de l'artiste des documents inédits, supposés perdus, voire même inconnus. A labour of love indeed.
Tous les dessins illustrant ce billet sont, vous l'avez compris, j'espère, de Ronald Searle.
Et, last but not least, le site qui lui est dédié par Matt Jones, Perpetua, publiait, depuis des années, toutes les nouvelles concernant les dernières activités de Searle; il continue (et, souhaitons-le lui, continuera longtemps) à le faire, amenant régulièrement au jour depuis le décès de l'artiste des documents inédits, supposés perdus, voire même inconnus. A labour of love indeed.
Tous les dessins illustrant ce billet sont, vous l'avez compris, j'espère, de Ronald Searle.
mardi 7 février 2012
En dépassant juste un petit peu
En 2012, on ne présente pas de vœux (c'est so passé), à la place, on fait des prédictions.
Validées par l'Université de Futurologie de Tikal (Yucatan), voici les prédictions de l'Institut Tororo pour le futur immédiat:
- En 2012 les phrases "Il s'est servi une tasse de chocapic, la boite est encore là" et "heu, ça reste un bon bouquin" vont, comme on disait en 2011, devenir virales et faire leur entrée dans la halle aux fameux où les ont précédé, dans les siècles passés: Lundi, c'est ravioli, C'était pour faire avancer le schmilblick, Ah, quand même et C'est très fin ça se mange sans faim.
L'édition 2013 du Robert les accueillera parmi tant d'autres expressions devenues proverbiales. Leur utilisation commerciale restera cependant soumise, aux termes de la loi sur la propriété intellectuelle, à la perception de droits par la Boulet Corp.
N'ayons pas peur d'être redondant: l'image illustrant ce billet provient de la géniale contribution de Boulet aux 24 heures de la BD, version 2012, et elle est, évidemment, © Bouletcorp.
Validées par l'Université de Futurologie de Tikal (Yucatan), voici les prédictions de l'Institut Tororo pour le futur immédiat:
- En 2012 les phrases "Il s'est servi une tasse de chocapic, la boite est encore là" et "heu, ça reste un bon bouquin" vont, comme on disait en 2011, devenir virales et faire leur entrée dans la halle aux fameux où les ont précédé, dans les siècles passés: Lundi, c'est ravioli, C'était pour faire avancer le schmilblick, Ah, quand même et C'est très fin ça se mange sans faim.
L'édition 2013 du Robert les accueillera parmi tant d'autres expressions devenues proverbiales. Leur utilisation commerciale restera cependant soumise, aux termes de la loi sur la propriété intellectuelle, à la perception de droits par la Boulet Corp.
N'ayons pas peur d'être redondant: l'image illustrant ce billet provient de la géniale contribution de Boulet aux 24 heures de la BD, version 2012, et elle est, évidemment, © Bouletcorp.
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