mardi 28 janvier 2025

A Barrel of Laughs, a Vale of Tears, and a ghost writer

Il est affamé, ce mois de Janvier.
À cause de lui nous n'avons plus de Gabriel Yacoub (de Malicorne) pour nous faire danser au son de l'épinette, de Jules Feiffer (de Mad, du NewYorker et d'un peu partout) pour nous faire rire de choses qui pourraient nous donner envie de pleurer, et de Bertrand Blier (du cinéma et de papa) pour nous tendre des mouchoirs (au cas où les deux autres n'auraient pas réussi à nous égayer).
Jean-François Kahn - ultime pirouette - a créé une dernière fois l'événement, en mourant un jeudi. Et ça ne suffisait pas à Janvier: Henri-Fréderic Blanc, le plus Marseillais de mes écrivains préférés, m'a fendu le cœur. Henri, j'ai le cœur fendu par toi. Alors, alors nous jouons plus alors? Ne crois pas t'en tirer comme ça, je parlerai encore de tes livres. Pourquoi pas du Discours de réception du Diable à l'Académie Française? Un peu de publicité pour tes talents de ghost writer, ça ne peut pas faire de mal à ta carrière posthume - parce que même devenu ghost pour de bon, je n'arrive pas à t'imaginer posant ta plume. 

Gabriel Yacoub 1952-2025
Jules Feiffer 1929–2025
Bertrand  Blier 1939-2025
Jean-François Kahn 1938-2025
Henri-Fréderic Blanc 1954-2025

 

 Au cas où le titre de ce billet vous laisserait perplexe: il emprunte à celui d'un recueil de Feiffer:   A Barrel of Laughs, a Vale of Tears (1996) 


1 commentaire:

Li-An a dit…

Il faudrait penser à célébrer les naissances du coup. Par exemple, la petite Roberta née le 13 janvier et qui va trouver une solution contre le cancer ou le petit Ahmed, né le 19 janvier, qui va accélérer la création d’un État Palestinien démocratique.