vendredi 19 juillet 2024

Le Docteur Mystère livre un diagnostic mi-figue, mi-raisin

 

— Pauvres gens, murmura-t-il, comme ils sont loin encore de la liberté!
Que de mensonges, de charlatanisme sont nécessaires pour les conduire à un esclavage moins dur!
  Puis, avec un geste brusque :
— À chaque jour suffit sa tâche.
Il faut des siècles à la Vérité pour éclater à la face du monde, et c'est la succession des tyrannies qui amène l'avènement de la Liberté. 

Paul d'Ivoi, Le Docteur Mystère, 1900

dimanche 14 juillet 2024

Juilletistes

 Juillet, mois chaud, mois où l'on danse! Avec la température qui grimpe, je comprendrais que vous attendiez une soirée fraîche pour vous mettre à danser et à chanter.


 

 

mardi 9 juillet 2024

Grand bazar

 Pendant la sieste de cet après-midi, un rêve bref: je suis dans la file d'attente devant les caisses (les caisses? personne n'a de panier; ne s'agirait-il pas plutôt de guichets d'entrée, si bizarre que ça paraisse?) d'une sorte d'immense supermarché. La file est longue, et il me faut un certain temps pour entendre ce qu'on demande aux premiers de la file, encore loin devant moi: leur pièce d'identité, et leur carte d'électeur! Et justement, je ne les ai pas sur moi (normal, j'étais seulement sorti pour faire des courses); voilà qui est embarrassant, que faire?

Mon subconscient essaie-t-il de me suggérer que nous n'en avons pas encore fini avec le grand bazar de la démocratie?

 

dimanche 7 juillet 2024

Soirée caresses

 Ce soir, George Bernard Shaw caresse sa barbe et sourit en silence; tout commentaire lui semble superflu. 

 

samedi 6 juillet 2024

Ne pas oublier

Dans un de ses derniers billets, David Madore s'interroge sur les choix qui nous sont permis (dans les circonstances que vous savez). Comme toujours, il ne ménage pas sa peine pour bien poser les problèmes (il n'est pas prof de maths pour rien); lisez son billet, c'est long et fertile en digressions mais c'est intéressant. Extrait mémorable:

J'aime bien dire qu'il y a deux erreurs dont il faut simultanément se garder en politique au sujet de la notion de "moindre mal" :
    la première est d'oublier que le moindre mal est moindre,
    la seconde est d'oublier que le moindre mal est un mal.

Incidemment, je crois qu'on va entendre  beaucoup de gens gloser, dans les jours qui viennent,  sur la notion de "moindre mal". 

 La réflexion que ça m'inspire (formulée avec moins de rigueur que celle de Madore):

Quand on a à choisir entre: le mal absolu, une brochette de moindres maux d'intensités variées et un moindre bien qui est tellement plus "moindre" que "bien" qu'on pourrait être tenté de le confondre avec un moindre mal, ça fait beaucoup plus de deux "erreurs dont il faut simultanément se garder" (si j'étais mathématicien, je dessinerais une arborescence), mais on devrait tout de même arriver à faire un choix, si on se concentre bien.