Personne ne pouvait imaginer, à l'aube de ce jour funeste,
que notre affaire tournerait aussi mal.
Jacques Abeille
Hum. Depuis un moment déjà je jouais avec l'idée de vous écrire (rien que pour vous), pour compléter le trop bref hommage que je lui ai rendu au début du mois, un billet sur Le Cycle des Contrées, de Jacques Abeille. Ou, pourquoi pas, soyons fous, une série de billets: c'est qu'il y a de la matière! Pas loin de deux mille pages au total dans l'édition grand format du Tripode. J'en étais encore à relire Les Barbares et La Barbarie, quand, soudain, un doute m'est venu: le moment est-il bien choisi pour vous parler de livres qui racontent tout du long l'histoire d'un pays où l'on s'attend, des années durant, à subir une invasion, et puis, un jour, on se réveille, et les envahisseurs sont là? Comment en parler avec tact? La vie met parfois un peu trop de zèle à imiter l'art.
Je vais donc, pour aujourd'hui, me borner à vous rappeler qu'en lien avec le Cycle des Contrées, Jacques Abeille a aussi écrit un livre (bref, celui-là*) illustré par Gérard Puel: La Grande Danse de la Réconciliation.
Un titre de bon augure? |
Jacques Abeille, La Grande danse de la réconciliation
illustré par Gérard Puel, Le Tripode, 2016
ISBN : 978-2-37055-085-9
* ce court texte a été repris dans Les carnets de l'explorateur perdu (Le Tripode, 2020) ainsi que d'autres textes qui ne figuraient pas dans la première version de ce recueil (Ombres, 1993).