jeudi 16 janvier 2020

Mince, il ne manquait plus que ça



Dans ce rêve, je suis emprunté, timide, maladroit - je veux dire, encore plus que dans la vie de tous les jours. Je ne trouve rien à répondre à une remarque acerbe; j'oublie un rendez-vous; après avoir serré la main de deux personnes (que je connais bien), je décide, pour la forme, de serrer la main d'une troisième personne (que je ne connais pas du tout, et qui se trouve là, à ce qu'il me semble, par hasard); au moment où je commence à me diriger vers elle, la main tendue avec un enthousiasme feint, je réalise que je me trouvais juste un peu trop loin d'elle, au moment où j'ai amorcé ce geste, pour qu'il semble naturel: je dois faire encore trois grands pas la main tendue et j'ai l'air plus empoté que jamais (flûte flûte, me dis-je intérieurement, j'aurais dû m'approcher d'abord et tendre la main ensuite).

Mais mes petits soucis sont éclipsés par la nouvelle qui s'abat sur nous: le président - le président Nixon - vient de mourir dans un accident d'avion, au faîte de sa popularité, et les institutions du pays sont menacées par une crise. J'entends un officiel déclarer d'un air consterné: "Tout ce qu'il a accompli va être jeté bas par les adversaires déterminés qu'il s'était fait…"


Tout le monde est désolé pour ce pauvre président.


C'était un rêve, rappelez-vous.  



2 commentaires:

Michael Leddy a dit…

"Tout ce qu'il a accompli va être jeté bas par les adversaires déterminés qu'il s'était fait…"

Je l'espère!

Tororo a dit…

Thanks for visiting, Michael!
As you can see, presidents come and go... in dreams, that is.