Selon un éminent spécialiste*, la langue mongole possède, pour désigner la condition clinique de celui qui, ayant un temps fait l’expérience - apparemment banale en Mongolie - d’être possédé par un mouton, s’aperçoit un jour qu’il ne l’est plus, un terme spécifique: manque-mouton.
Cela fait à présent plusieurs semaines que je n’ai pas eu de nouvel ouvrage de Murakami à me mettre sous la dent. Je commence, j’en ai bien peur, à présenter les symptômes de l’état de manque-Murakami.
*source: la course au mouton sauvage