lundi 25 mai 2015

Sale temps pour les Pères Noëls


Gudule ne l'avait pas manqué, le Père Noël.


Pourtant, nous, elle va nous manquer, 


mercredi 20 mai 2015

Douceur de velours


O douceur du reblogage!
Oh que c’est reposant de rebloguer les blogueries d’autres blogueurs, au lieu d’en écrire de son cru! 
Je crois que si je me laissais aller, 
je continuerais comme ça. 
Jusqu'à présent, je me suis réfugié derrière un prétexte classique: 
pas de temps pas de temps pas de temps! 
Mais le temps a la fâcheuse manie de repousser, il repousse aussi touffu qu’avant même là où on l’a mis en coupe réglée, où on l’a surexploité jusqu'au malaise comme une forêt exotique…  
Déjà beaucoup de temps a poussé entre ce billet et le précédent, et bientôt il me faudra trouver un autre prétexte… lequel... voyons...
  
Voyons? J'ai dit voyons? 
Je sais! La fatigue oculaire.

J'en ai passé tant, de ce fameux temps, sur d'arides petits détails, qu'à présent les yeux me brûlent: il serait imprudent que je m'attarde davantage devant un écran. Voilà!

Bien, maintenant que je tiens un prétexte pour laisser ce blog en l'état, je peux, la conscience en repos, aller voir ce qui s’est publié ailleurs, par exemple chez Florizelle

Enfer et damnation! 
En un instant mon opportune fatigue oculaire s'envole: 
la propriétaire du Divan Fumoir Bohémien vient - sans le faire exprès, je veux le croire - de me priver de mon meilleur argument pour continuer à ne rien faire, en consacrant sa dernière note à une artiste un peu tombée dans l’obscurité, mais qui de son vivant, sans le moindre doute, gagnait à être connue.
Une miniaturiste. 
Elle s'appelait Sarah Goodrich, ou peut-être Goodridge, car, d'une humble origine, elle-même n'était pas très sûre de la façon dont on écrivait son nom.
Allez lire son histoire chez Florizelle. 
Et passez le temps qu'il faudra devant la petite boite qui abrite depuis deux cents ans un de ses petits  secrets.



Une boite de cuir rouge, un nid de velours blanc, deux pouces cinq huitièmes sur trois pouces un huitième: huit centimètres dans la plus grande dimension. il y a quatre centimètres entre ces deux petites roses. Si vous allez le voir sur le site du Met qui en a généreusement mis en ligne une version en haute définition vous pourrez zoomer jusqu’à apprécier le rendu du grain de la peau.


Je n’ai pas exagéré, j’avais vraiment les yeux fatigués 
quand j’ai affiché ce dernier billet de Florizelle, 
mais voilà qu'ils se sentent déjà 
beaucoup mieux.



Autoportrait, par Sarah Goodridge,
Réserves du Metropolitan Museum of Art, New York

vendredi 1 mai 2015

A page blanche, muguet bleu


La photo postée hier, si vous zoomiez dessus, vous pouviez y lire du Pessoa et c'était déjà très bien; sur celle que j'ai, aujourd'hui, empruntée au délicieux blog de Terri Windling, c'est encore mieux: sur les pages du petit carnet à spirale qu'elle a posé parmi les jacinthes des bois (que quelques-uns appellent muguet bleu), elle a laissé tout plein d'espace blanc,


vous n'aurez qu'à plisser un peu les yeux pour imaginer tout ce qui vous passera par la tête.


Photo © Terri Windling