lundi 12 novembre 2007
Célébrons comme il se doit
Le billet précédent me fournit une excellente introduction au sujet de celui d'aujourd'hui: célébrons comme il se doit, chers lecteurs, le passage du cap des 200 messages et des 1000 commentaires par cet excellent blog!...
...pourquoi pas en allant l'inonder de commentaires élogieux?
...pourquoi pas en allant l'inonder de commentaires élogieux?
vendredi 21 septembre 2007
Comme le temps passe
Grands Dieux, ce blog aura bientôt un an!
Je ne l'ai pas vu grandir... et pourtant comme il a grandi vite!
Déjà six mises à jour et trois commentaires!
D'ailleurs je n'ai pas vu le temps passer pour moi non plus: la semaine dernière j'ai fêté le mien, d'anniversaire!
Et j'ai déjà de nouveau envie de gâteau...
Je ne l'ai pas vu grandir... et pourtant comme il a grandi vite!
Déjà six mises à jour et trois commentaires!
D'ailleurs je n'ai pas vu le temps passer pour moi non plus: la semaine dernière j'ai fêté le mien, d'anniversaire!
Et j'ai déjà de nouveau envie de gâteau...
vendredi 29 juin 2007
Elle avait vu il n’a jamais su quoi
Mieux vaut donner sa confiture aux ânes que s’étouffer avec, pensa Henri-Frédéric Blanc; et il vit que cela était bon; et il se mit à écrire des livres.
Le dernier en date des ouvrages d’Henri-Frédéric Blanc est un court roman de science-fiction paru dans la collection Novella SF aux éditions du Rocher; et il sera l’objet de ce billet, sans conteste le premier de ce blog à présenter un quelconque intérêt.
L’ÉVADÉ DU TEMPS
Henri-Frédéric Blanc y expose clairement la notion de paradoxe temporel:
-soit un chat kidnappé quelque part dans le XX° siècle;
-soit le vide créé par son absence, vide tel que son ex-maître, le jour où il se retrouve pourvu - un peu par hasard - d’une machine à voyager dans le temps, n’a rien de plus pressé, tout nonagénaire qu’il soit devenu dans le laps séparant la disparition du chat de l’apparition de la machine, que de s’évader (d’où le titre) du vingt-et-unième siècle où il végète pour, comme tout un chacun, chercher son chat, mais au vingtième siècle plutôt qu’au vingt-et-unième, car il y fait décidément plus clair (ai-je précisé que l’auteur nous brosse, du vingt-et-unième siècle, un tableau plutôt sombre, sombre à vous donner envie de vous crever les yeux plutôt que d’y chercher quoi que ce soit et surtout pas des lunettes, fût-ce sous un réverbère éteint et quand bien même elles n’y seraient pas?);
-une fois le vide susmentionné comblé par les retrouvailles du voyageur temporel avec le chat la nuit même de sa disparition, le voyageur ne peut manquer de réaliser qu’il est lui-même ce mystérieux kidnappeur de chat qui a creusé ledit vide dans la vie passée de celui qu’il fut, et qu’il est peut-être encore, sait-on jamais, sous plusieurs épaisseurs de barbe blanche; car: “...dans le continuum les fois peuvent se soustraire, par exemple on fait la même chose une myriade de fois et un jour il arrive une fois où on ne l’a jamais faite: c’est une espèce d’anti-fois qui efface toutes les autres fois”.
On l’aura compris, L’ÉVADÉ DU TEMPS ressortit plutôt du sous-genre dit “hard science” que du classique space-opera avec sabres-lasers et poulpes dodécapodes, et une formation scientifique élémentaire n’est pas inutile au lecteur pour en apprécier certains aspects; ainsi, nous apprendrons plus tard que le chronotacot du héros est un antique modèle à condensateur de minutes, dont le filtre à mauvais quarts d’heure s’encrasse facilement, risquant de provoquer une surchauffe de l’absolumètre qui peut s’avérer fatale... L’accès à cet ouvrage sera donc grandement facilité aux lecteurs qui auront acquis au préalable quelques notions de base sur le voyage dans le temps, par exemple dans Une Porte sur l’Été, de Heinlein; ces lecteurs-ci auront sans doute, parvenus à ce point de ce compte-rendu, conçu le soupçon que l’ouvrage de Blanc présente certaines similitudes avec celui de Heinlein; je dois les détromper; s’il arrive parfois à Two-Guns “Bob” Heinlein de se prendre légèrement au sérieux entre deux inventions loufoques, sans égard pour les risques que la gravité fait courir à tout corps plongé dans l’espace-temps, “Davy” Crockett-Blanc, lui, ne tombe jamais dans ce travers.
C’est tout à fait délibérément, afin d’éviter que toute hypothétique discussion de ce billet par de non moins hypothétiques commentateurs atteigne jamais le point Godwin, que j’ai omis d’évoquer le rôle joué dans ce roman foisonnant de barbe et de considérations adventices par la Gestapo du Temps et ses chrononautes nazis, non plus que la fin que font certains d’entre eux dans la fort peu politiquement correcte marmite de cannibales post-modernes.
DÉCLAMATEUR/DISCLAIMER: cet ouvrage peut causer des troubles de la digestion chez les lecteurs issus de la culture fast-food, car les phrases y sont longues et pleines d’adjectifs, dont certains sont introuvables même avec l'aide de Google.
L’ÉVADÉ DU TEMPS, Henri-Frédéric Blanc, collection Novella SF, Éditions du Rocher, 2007; ISBN 978 2268 O6188 7
Le dernier en date des ouvrages d’Henri-Frédéric Blanc est un court roman de science-fiction paru dans la collection Novella SF aux éditions du Rocher; et il sera l’objet de ce billet, sans conteste le premier de ce blog à présenter un quelconque intérêt.
L’ÉVADÉ DU TEMPS
Henri-Frédéric Blanc y expose clairement la notion de paradoxe temporel:
-soit un chat kidnappé quelque part dans le XX° siècle;
-soit le vide créé par son absence, vide tel que son ex-maître, le jour où il se retrouve pourvu - un peu par hasard - d’une machine à voyager dans le temps, n’a rien de plus pressé, tout nonagénaire qu’il soit devenu dans le laps séparant la disparition du chat de l’apparition de la machine, que de s’évader (d’où le titre) du vingt-et-unième siècle où il végète pour, comme tout un chacun, chercher son chat, mais au vingtième siècle plutôt qu’au vingt-et-unième, car il y fait décidément plus clair (ai-je précisé que l’auteur nous brosse, du vingt-et-unième siècle, un tableau plutôt sombre, sombre à vous donner envie de vous crever les yeux plutôt que d’y chercher quoi que ce soit et surtout pas des lunettes, fût-ce sous un réverbère éteint et quand bien même elles n’y seraient pas?);
-une fois le vide susmentionné comblé par les retrouvailles du voyageur temporel avec le chat la nuit même de sa disparition, le voyageur ne peut manquer de réaliser qu’il est lui-même ce mystérieux kidnappeur de chat qui a creusé ledit vide dans la vie passée de celui qu’il fut, et qu’il est peut-être encore, sait-on jamais, sous plusieurs épaisseurs de barbe blanche; car: “...dans le continuum les fois peuvent se soustraire, par exemple on fait la même chose une myriade de fois et un jour il arrive une fois où on ne l’a jamais faite: c’est une espèce d’anti-fois qui efface toutes les autres fois”.
On l’aura compris, L’ÉVADÉ DU TEMPS ressortit plutôt du sous-genre dit “hard science” que du classique space-opera avec sabres-lasers et poulpes dodécapodes, et une formation scientifique élémentaire n’est pas inutile au lecteur pour en apprécier certains aspects; ainsi, nous apprendrons plus tard que le chronotacot du héros est un antique modèle à condensateur de minutes, dont le filtre à mauvais quarts d’heure s’encrasse facilement, risquant de provoquer une surchauffe de l’absolumètre qui peut s’avérer fatale... L’accès à cet ouvrage sera donc grandement facilité aux lecteurs qui auront acquis au préalable quelques notions de base sur le voyage dans le temps, par exemple dans Une Porte sur l’Été, de Heinlein; ces lecteurs-ci auront sans doute, parvenus à ce point de ce compte-rendu, conçu le soupçon que l’ouvrage de Blanc présente certaines similitudes avec celui de Heinlein; je dois les détromper; s’il arrive parfois à Two-Guns “Bob” Heinlein de se prendre légèrement au sérieux entre deux inventions loufoques, sans égard pour les risques que la gravité fait courir à tout corps plongé dans l’espace-temps, “Davy” Crockett-Blanc, lui, ne tombe jamais dans ce travers.
C’est tout à fait délibérément, afin d’éviter que toute hypothétique discussion de ce billet par de non moins hypothétiques commentateurs atteigne jamais le point Godwin, que j’ai omis d’évoquer le rôle joué dans ce roman foisonnant de barbe et de considérations adventices par la Gestapo du Temps et ses chrononautes nazis, non plus que la fin que font certains d’entre eux dans la fort peu politiquement correcte marmite de cannibales post-modernes.
DÉCLAMATEUR/DISCLAIMER: cet ouvrage peut causer des troubles de la digestion chez les lecteurs issus de la culture fast-food, car les phrases y sont longues et pleines d’adjectifs, dont certains sont introuvables même avec l'aide de Google.
L’ÉVADÉ DU TEMPS, Henri-Frédéric Blanc, collection Novella SF, Éditions du Rocher, 2007; ISBN 978 2268 O6188 7
Libellés :
Crockett,
Henri-Frédéric Blanc,
livres,
notes sur des livres,
SF
samedi 19 mai 2007
L'air du temps
"Democracy is a device that insures we shall be governed no better than we deserve".
(George Bernard Shaw)
For now, it seems to me this quote sums up pretty well most of what happened in France past weeks.
Anyway, I wonder... what will May 2007 be remembered for 39 years ahead?
(George Bernard Shaw)
For now, it seems to me this quote sums up pretty well most of what happened in France past weeks.
Anyway, I wonder... what will May 2007 be remembered for 39 years ahead?
mardi 8 mai 2007
Plus ça change, plus c'est la meme chose (French proverb)
Nothing really new to add. How admirative I am of these bloggers that manage to cleverly update their blogs as often as, say... once in a while...
mardi 20 février 2007
happiness
Hi folks!
I hope you had both a nice Valentine day and a happy New Chinese Year...
If you've not had enough of happiness yet, pay a visit to this neat videoblog:
http://denkedran.blogspot.com/
and say hello!
I hope you had both a nice Valentine day and a happy New Chinese Year...
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dimanche 14 janvier 2007
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